C’est à Londres qu’Amy vit le jour et passa les dix premières années de sa vie. Malheureusement, le destin ne lui fit pas de cadeau, car sa mère mourut à peine quelques heures après qu’elle eut donné la vie à sa fille. C’est donc son père, un restaurateur de génie, qui l’éleva, aidé par une de ses employées. Amy ne fut jamais à plaindre : elle était aimée de tous les deux et c’était tout ce qui comptait. Pourtant, lorsqu’elle eut dix ans, son père rencontra une Coréenne, Madame Kwon, et en tomba follement amoureux. Quelques semaines après, ils étaient déjà mariés et Amy dût quitter sa ville natale pour aller vivre à Séoul avec sa belle-famille. Malheureusement, son père décéda dans un accident deux ans plus tard, laissant la pauvre fillette livrée à elle-même et à ses méchantes demi-sœurs. Dès lors, elle fut exploitée par sa belle-mère et ses filles, qui profitaient sans honte de l’argent de son père ; aucun testament n’avait été trouvé et Amy s’était retrouvé sans le sou. C’est donc pour garder un toit qu’elle dût travailler pour le restaurant de son père, désormais géré par sa belle-mère. Amy subit longtemps sans oser se révolter. Mais ses nouvelles amies et son ange-gardien se battent tous les jours pour que la situation change. Le bouleversement semble avoir eu lieu récemment, lors d’une étrange soirée de charité, où Amy est tombée amoureuse du garçon populaire du campus…

Ayant eu une enfance joyeuse, choyé par ses parents, Dae Sun pensait que sa vie ne serait que bonheur jusqu’à la fin. Malheureusement pour lui, sa vie prit un autre tournant peu après ses treize ans, lorsque sa mère périt dans un accident de voiture. Il fut terriblement bouleversé après la mort de sa génitrice et ce fut alors son père qui s’occupa de son éducation. Ce dernier comptait un jour remettre dans les mains de son fils sa grande compagnie et il tenta alors d’en tenir compte lorsqu’il lui apprenait des choses. Dae Sun, se rendant compte de ce que faisait son père et étant animé d’un esprit de contradiction (sûrement dû au choc de la mort de sa mère), refusa tout et se rebella. Il ne voulait pas hériter de la compagnie, il ne voulait pas devenir directeur. Il avait d’autres projets, mais son père ne le laissa pas faire, l’obligeant à faire des études d’économie pour le préparer. Depuis quelques temps, Monsieur Hwang essaie également de caser son fils avec différentes jeunes filles, dans l’espoir d’avoir prochainement des petits enfants… Malgré toutes les tentatives de celui-ci, Dae Sun aime son père. Il a simplement un caractère bien trempé et n’hésite jamais à lui faire comprendre qu’il ne veut pas reprendre les rennes de la compagnie.

Jin Ah a toujours été considérée comme une reine, une déesse et profitait de ce statut partout où elle allait. Terriblement égocentrique et hypocrite, elle agit comme si elle aimait le monde, mais au final, la seule chose qui compte à ses yeux est sa petite personne. Sa mère, veuve, s’était remariée avec un riche gérant de restaurant, qui était décédé peu après. Mme Kwon avait alors hérité de toute sa fortune, le testament n’ayant jamais été retrouvé. Jin Ah veut énormément de choses, et Jin Ah les obtient, toujours. Pourrie-gâtée, elle ne connaît pas le mot « non » et surtout s’il concerne ce beau sportif à l’université. Elle le veut et comme toujours, elle l’aura. Elle manipulera les autres comme elle sait si bien le faire pour arriver à ses fins. Peste jusqu’au bout des ongles, elle ne recule jamais devant rien, sauf devant sa mère. Seule cette dernière peut avoir une quelconque emprise sur la jeune coréenne. Son objectif du moment ? Ridiculiser sa jolie (mais bien moins qu’elle !) demi-sœur Amy pour qu’elle ne soit aimée de personne. Être méchante, c’est sa spécialité et elle n’est pas prête de changer !

Enfant, Ah Young a toujours été dans l’ombre de sa sœur qui était le petit « ange », le rayon de soleil de sa famille. Pourtant, jamais elle n’a détesté Jin Ah, mais la prenait même pour modèle. Elle la suivait partout où elle allait et jamais sa sœur aînée ne l’avait repoussée. Déjà à l’époque, la différence de caractère était grande : Ah Young n’était qu’une suiveuse. Aujourd’hui encore, tandis que Jin Ah était devenue une peste sans nom, Ah Young agissait comme tel, mais finissait toujours par compatir avec ses victimes. Elle n’est pas foncièrement méchante, loin de là. Elle est juste un peu simple, un peu bête, ce qui fait que sa sœur se sert d’elle dès qu’elle en a envie. Ah Young a dans sa vie un but: celui de devenir une grande styliste. Amoureuse des vêtements, elle a grâce à son défunt beau-père (qu’elle aimait, au contraire de Jin Ah) les moyens de réaliser son rêve. C’est une gentille fille qui gagne à être connue si on passe outre son attitude de peste. Après tout, elle ne restera pas éternellement derrière sa sœur. Un jour, Ah Young en rêve, ce sera elle qui rayonnera.

Fille aînée d’une grande fratrie, Yoo Jin a compris très jeune que la vie pour sa famille ne serait pas toujours très facile. En effet, elle est la grande sœur de cinq autres enfants Song, pour son plus grand bonheur. Yoo Jin a toujours été quelqu’un de responsable, sur qui on peut compter. Ce n’était pas pour rien que ses parents lui confiaient la garde de ses frères et sœurs lorsqu’ils devaient travailler tard le soir, alors qu’elle n’avait pas dix ans. Elle dégage depuis toujours une aura bienveillante, qui incite les gens à la confession. Qu’ils soient rassurés : jamais Yoo Jin n’ira raconter un secret qu’on lui a confié. Elle est honnête et une oreille attentive, à qui l’on peut faire confiance. Bien sûr, curieuse comme pas deux, elle aime bien fouiner à droite et à gauche, mais jamais elle ne trahira un proche. Maternelle, sa vie a changé lorsqu’elle à rencontré, à dix ans, Moon Amy, une anglo-coréenne fraîchement débarquée de Londres. Connaissant les déboires que la fillette avait vécu dans son pays natal et à son arrivée à Séoul, Yoo Jin se prit d’amitié pour Amy et s’autoproclama son ange-gardien, sa bonne fée. Elle protège Amy plus que quiconque et compte bien se débarrasser de ses affreuses demi-sœurs.

C’est dans la grande ville de Sydney que Mi Nae vit le jour, en compagnie de parents pour le plus étrange : elle avait deux pères coréens, homosexuels. Comme beaucoup de couples dans le monde, ils s’étaient débrouillés pour avoir une mère porteuse, en Australie. C’est là que Mi Nae vécut ses cinq premières années, avant que la petite famille ne retourne vivre en Corée. Embêtée par les autres enfants à cause de sa situation familiale, la petite fille se réfugia dans les livres dès qu’elle sut déchiffrer les mots. C’était un univers qui lui permettait d’échapper à la dure réalité, qu’elle cachait bien évidemment à ses pères. Lorsque ceux-ci le découvrirent, ils furent peinés de voir que leur amour blessait leur fille. Mais Mi Nae, alors âgée de dix ans, ne supportait pas de les voir si tristes. Elle redoubla d’efforts en classe, malgré les moqueries incessantes, pour qu’au moins ses pères soient fiers d’elle. Jamais elle ne pensa que sa famille n’était pas normale ; c’est sans l’un de ses pères que rien ne serait normal. Terriblement timide malheureusement, Mi Nae peina à se faire des amis. C’est au lycée qu’elle connut soulagement et bonheur, lorsqu’elle fit la rencontre de quatre autres jeunes filles avec chacune son propre caractère. Elles devinrent inséparables et passaient le plus clair de leur temps ensemble. Grâce à elles, Mi Nae commença à s’ouvrir au monde et elle ne regrette pas un seul instant d’être entrée dans ce lycée, ce jour-là. Car si ça n’avait pas été elles, qui se serait approché de cette petite intello toujours plongée dans ses bouquins ?

Mademoiselle. Voilà comment l’on s’est adressé à Hye Na pendant de nombreuses années. Fille unique, issue de l’amour d’un mariage arrangé, la jeune fille a toujours joui de richesses matérielles. Après tout, son père est un grand industriel et sa mère une riche héritière ; comment pourrait-elle ne pas être riche ? Pendant longtemps, Hye Na a profité de cet argent, réclamant jouets lorsqu’elle était petite, maquillage et appareils électroniques divers lorsqu’elle était plus âgée. Terriblement capricieuse, elle boudait (et boude toujours !) dès qu’elle ne pouvait pas obtenir ce qu’elle voulait. Les autres élèves ont toujours vu en elle une enfant gâtée, froide et hautaine et rares étaient ceux qui osaient l’approcher. Pourtant, rien n’était plus faux. Car en dehors de ces airs de fille de riche, Hye Na vaut bien mieux que ça. C’est une jeune fille adorable, généreuse comme pas deux. Jamais elle ne manquera de respect à qui que ce soit et parle en permanence (très) poliment. Sa bonne éducation ne disparaît jamais, ressortant dans sa façon d’agir. Sa rencontre avec le groupe la décoinça partiellement, même si Hye Na reste toujours fidèle à elle-même.

Le mot le mieux adapté pour décrire Ha Neul est « garçon manqué ». Benjamine d’une famille comprenant trois grands gaillards, c’est en leur compagnie que la fillette passa son enfance. Son père était entraîneur de taekwondo et c’est lui qui transmit sa passion à ses quatre enfants. Il n’est donc pas étonnant de voir que Ha Neul n’a, intérieurement parlant, rien d’une fille. Pourtant, sa mère a longtemps essayé de faire des activités dites féminines avec elle, mais rien à faire, Ha Neul préférait de loin le sport et la bagarre. Très bonne élève, elle a toujours eu un sens aiguisé de la justice. Elle défendait déjà à l’âge de huit ans les plus faibles contre les gros durs de sa classe. Pourtant, il lui arrive comme tout le monde de craquer. Ha Neul a la larme facile, mais elle ne supporte pas montrer ses faiblesses aux autres : sa fierté en prend toujours un coup. Lorsqu’elle rencontra au lycée ces quatre filles, elle sut qu’elle avait trouvé des personnes dignes de confiance et n’hésita pas une seule fois à fondre en larmes devant elles. C’est elle qui décida, lorsque Jane leur présenta Amy, de protéger l’anglo-coréenne des moqueries et de ses affreuses demi-sœurs. Une vraie justicière !

Née d'un père coréen et d'une mère anglaise, c'est à Londres qu'elle a vécu les premières années de sa vie. Forcée de quitter son pays natal à l'aube de ses quinze ans, elle y reste très attachée et ne manque pas une occasion d'y retourner, lorsque son emploi du temps le lui permet. Jane est, et a toujours été, une jeune fille au tempérament particulièrement doux et pacifique, que certain verront davantage comme de la paresse (et le fait est qu'ils n'auront peut-être pas réellement tort...). Elève moyenne, voire médiocre, elle n'a pourtant jamais subit de redoublement de par les injustes facilités qu'elle possède, et dont elle ne se sert qu'en cas d'extrême urgence, comprenez ici en période d'examens. Et si son manque de dynamisme peut être agaçant pour certain, on s'attache plutôt volontiers à cette malicieuse petite anglaise qui ne manque pas une occasion de rire ou de s'amuser, et qui n'a pas son pareil pour vous rendre le sourire. Et si elle manque parfois de courage et de générosité, sa fidélité sans failles compenseront aisément ces quelques petits défauts qu'on finira par trouver aussi adorables que la jeune fille elle-même.

Vous croyez connaître Hyo Jin ? Soyez certains que vous ne connaissez pas ne serait-ce que la moitié de ce qu’elle est réellement. Seconde et dernière fille dans sa famille, Hyo Jin a toujours vécu dans l’ombre de sa sœur aînée, douée, intelligente, serviable… La fille parfaite. Turbulente, Hyo Jin n’arrivait, elle, pas à attirer l’attention de ses parents, bien trop occupés à gagatiser devant sa sœur. Cela, la benjamine ne l’a jamais supporté. C’est donc pleine de mauvaise volonté qu’à l’adolescence, Hyo Jin devint la copie conforme de sa sœur, dans son attitude. Elle était devenue une adorable jeune fille, toujours souriante et prête à aider autrui. Pourtant, à l’intérieur, le même feu de rage, de colère et de jalousie continuait de bouillonner. Hyo Jin est un vrai petit démon et le cache derrière son masque angélique. Rares sont les gens à connaître sa vraie nature, hypocrite comme elle est. Si elle craque devant ses parents, elle rejette toujours la faute sur sa sœur aînée, mais se rattrape bien vite en trouvant une excuse que ses parents acceptent à chaque coup. Au fond, Hyo Jin ne demande rien d’autre qu’obtenir leur fierté, eux qui passent leur temps à féliciter l’aînée. Son attitude n’est que le fruit de son manque de soi et de son envie d’être aimée pour ce qu’elle est réellement. Chose qu’elle finit par obtenir en rencontrant au lycée quatre merveilleuses filles, plus âgées, qui changèrent le cours de son existence. Les souris sont désormais les seules à pouvoir contrôler la petite boule de feu qu’est Hyo Jin. Pour le meilleur comme pour le pire !