this is my life. Lloyd l'enfant qui détiendra une moue adorable, des joues d'enfants et une voix angélique. Abandonné par une mère trop jeune, adopté avec ses deux autres frères par un couple gay. Lloyd vécu dans un immense foyer avec trois autres garçons qui devinrent très vite ses grands frères. Foyer rempli d'amour. Le petit hollandais n'a jamais été un gros problème contrairement aux trois autres plus grands ou à sa sœur et son réel frère: de nature calme, posé, timide. Voilà comment l'on définissait. Petit garçon aux excellentes notes, parfois têtu, ne voulant pas apprendre le coréen malgré le fait qu'il eu vécu douze ans en Corée du Sud, toujours serviable et d'une politesse presque sur-joué. Il fut même la connaissance d'un garçon: Allen. Son meilleur ami à l'heure d'aujourd'hui, son colocataire, un garçon dont il aimerait parfois être le père. Les années passèrent et les mauvaises influences le poursuivirent. La cigarette, l'alcool, le sexe tout simplement. L'alcool fut moins dangereuse que le nombre de fois où l'on pouvait le voir une cigarette à la bouche. Le nombre de fois fut incalculable. Sa situation familiale ce dégrada tout simplement. Des tensions, des désaccords, petit à petit les plus grands prirent leurs chemins laissant les plus jeunes derrières. Gabrielle devint une fille vulgaire, bagarreuse s'attirant les foudres de nombreuses personnes malgré son don inné pour l'opéra, son frère jumeau, Trey lui il ne sait plus trop ce qu'il est devenu, il était du genre à squatter ses magazines suspects et à geeker devant sa console, aujourd'hui il n'a pas plus de nouvelles que ça. Un retour en Hollande disait l'une de ses mères. Pas moyen, des études à l'étranger ici, en Corée. Il était beaucoup trop attaché à ce qu'il avait ici. Allen, ses cours et les filles qui lui tournaient autour. Oui, il définissait ça comme une nouvelle vie, un nouvel angle de vue. Il s'y était attaché, lui l'enfant qui c'était persuadé de ne pas apprendre cette langue que les autres nommaient coréen. Une part de ses origines qu'il ne cessait de renier. Vivre avec Allen, cet homme que ses mères connaissaient très bien, il savait que ça ne serait pas un gros problèmes. Indépendance est le mot qui dû faire partit du vocabulaire du jeune homme. Il n'a pas changé tant que ça.